[article] in Le journal des psychologues > 386 (avril 2021) . - pp. 12-55 | Titre : | Voyager, se déplacer : regards cliniques | | Type de document : | texte imprimé | | Auteurs : | Ivy Daure, Auteur ; Mathilde Tiberghien, Auteur ; Alix Foulard, Auteur ; Sophie del Castillo, Auteur ; Pascal Feinte, Auteur ; Isam Idris, Auteur ; Olivier Douville, Auteur | | Année de publication : | 2021 | | Article en page(s) : | pp. 12-55 | | Langues : | Français | | Mots-clés : | Voyage Couple Rupture Lieu de vie Environnement et cadre de vie Distance Mobilité géographique Maison d'accueil spécialisé Handicap Séjour de rupture Parcours de vie Psychanalyse Migration Exil État dépressif Mineur non accompagné Errance | | Résumé : | Aller ailleurs est dans certaines situations un impératif, par des injonctions externes ou internes, partir, quitter, se déplacer devient un outil au service du changement.
Peut-être s’agit-il de la « pulsion viatorique » dont parle Michael Balint (2000). Pulsion à l’œuvre chez l’humain qui le pousse à se déplacer, se délocaliser, voyager vers d’autres territoires, d’autres lieux, afin de se confronter, découvrir, explorer. Penser la « pulsion viatorique » équivaut à considérer que le désir de partir est présent chez tout sujet, de façon plus au moins intense, mais de manière intrinsèque à l’humanité, le mouvement vers un ailleurs serait donc un besoin indéniable.
Étant entendu que chaque voyage, déplacement, mobilité, distanciation, rupture, sera différent, puisque chacun de ces termes ne signifie pas la même chose. Néanmoins, ils indiquent « aller autre part, ailleurs, se retirer, s’éloigner ». Ce sont les motivations, les contextes et la durée du séjour qui orientent vers un type de voyage, s’il est question de migration ou pas.
Dans le contexte actuel, parler de voyage nous ramène souvent aux voyages migratoires et pour cause : « En ce début de XXIe siècle, les migrations se sont mondialisées. Avec 35 % de la population mondiale et 244 millions de migrants internationaux… presque toutes les régions du monde sont concernées par l’arrivée, par le départ ou par le transit, alors qu’il y a 30 ans seuls quelques pays étaient impliqués. » (Wihtol de Wenden, 2016.) Des chiffres significatifs qui indiquent la circulation grandissante des hommes et des femmes dans le monde, mais qui n’expriment pas toutes les sortes de déplacement et de voyage, loin de là. [Présentation de l'éditeur] |
[article] Voyager, se déplacer : regards cliniques [texte imprimé] / Ivy Daure, Auteur ; Mathilde Tiberghien, Auteur ; Alix Foulard, Auteur ; Sophie del Castillo, Auteur ; Pascal Feinte, Auteur ; Isam Idris, Auteur ; Olivier Douville, Auteur . - 2021 . - pp. 12-55. Langues : Français in Le journal des psychologues > 386 (avril 2021) . - pp. 12-55 | Mots-clés : | Voyage Couple Rupture Lieu de vie Environnement et cadre de vie Distance Mobilité géographique Maison d'accueil spécialisé Handicap Séjour de rupture Parcours de vie Psychanalyse Migration Exil État dépressif Mineur non accompagné Errance | | Résumé : | Aller ailleurs est dans certaines situations un impératif, par des injonctions externes ou internes, partir, quitter, se déplacer devient un outil au service du changement.
Peut-être s’agit-il de la « pulsion viatorique » dont parle Michael Balint (2000). Pulsion à l’œuvre chez l’humain qui le pousse à se déplacer, se délocaliser, voyager vers d’autres territoires, d’autres lieux, afin de se confronter, découvrir, explorer. Penser la « pulsion viatorique » équivaut à considérer que le désir de partir est présent chez tout sujet, de façon plus au moins intense, mais de manière intrinsèque à l’humanité, le mouvement vers un ailleurs serait donc un besoin indéniable.
Étant entendu que chaque voyage, déplacement, mobilité, distanciation, rupture, sera différent, puisque chacun de ces termes ne signifie pas la même chose. Néanmoins, ils indiquent « aller autre part, ailleurs, se retirer, s’éloigner ». Ce sont les motivations, les contextes et la durée du séjour qui orientent vers un type de voyage, s’il est question de migration ou pas.
Dans le contexte actuel, parler de voyage nous ramène souvent aux voyages migratoires et pour cause : « En ce début de XXIe siècle, les migrations se sont mondialisées. Avec 35 % de la population mondiale et 244 millions de migrants internationaux… presque toutes les régions du monde sont concernées par l’arrivée, par le départ ou par le transit, alors qu’il y a 30 ans seuls quelques pays étaient impliqués. » (Wihtol de Wenden, 2016.) Des chiffres significatifs qui indiquent la circulation grandissante des hommes et des femmes dans le monde, mais qui n’expriment pas toutes les sortes de déplacement et de voyage, loin de là. [Présentation de l'éditeur] |
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